Gestion des ressources naturelles, mondialisation et culture de la paix

Résumé

Focalisée sur la République Démocratique du Congo, la réflexion ci-dessous essaie d’établir une corrélation entre la gestion des ressources naturelles et les conflits, tout en proposant des pistes qui pourraient conduire à leur solution. A cet effet, elle part d’un contraste s’expliquant par le fait que les richesses naturelles devraient concourir au bonheur de l’homme.  Celles-ci servent, ironie du sort, à l’instrumentalisation des conflits et, par ricochet, au malheur de ce dernier. Ce contraste semble s’amplifier encore davantage avec la mondialisation. Cette réalité favorise la rencontre facile des hommes devenus alors « citoyens du monde », comme le disent certains chercheurs. Cette rencontre conduit à des comparaisons de niveau de vie, de développement, de richesses entre des hommes de divers pôles. Cet aspect entraîne des convoitises, lesquelles déclenchent des conflits entre ceux-ci. Or, compter à l’autarcie serait louche pour les Etats. En cette ère de la mondialisation, les Etats, voire les individus, doivent coopérer en vue d’une vie harmonieuse. La réflexion propose alors la gestion durable des ressources naturelles par une justice distributive. Ces facteurs permettent le « co-développement » entre les différents peuples du monde. Ils favoriseront, par voie de conséquence, l’avènement d’un espace –village- planétaire où règne la paix idéale à laquelle aspirent toutes les nations du monde, de toutes les époques. Enfin, les pratiques de la bonne gouvernance sont à renforcer.

Abstract

The following reflection focuses on the Democratic Republic of Congo. It attempts to establish a correlation between the management of natural resources and conflicts, while proposing paths that could lead to their solution. To this end, it starts from a contrast explained by the fact that natural resources should contribute to human happiness.  Ironically, however, they are used to instrumentalise conflicts and, by extension, to bring unhappiness. This contrast seems to become even more pronounced with globalisation.  This reality favours the easy meeting of people, who have become "citizens of the world" as some researchers say. This meeting leads to comparisons of living standards, development and wealth between people of different poles. This aspect leads to covetousness; which triggers conflicts between them (men). However, to count on autarky would be suspicious for the States. In this era of globalisation, states - or even individuals - must cooperate in order to live harmoniously. The reflection then proposes the sustainable management of natural resources, through distributive justice. These factors allow "co-development" between the different peoples of the world. As a result, they will favour the advent of a global space (village) where the ideal peace to which all the nations of the world, of all times, aspire, reigns. Finally, the practices of good governance must be strengthened.